Quelle feuille de route pour quels objectifs ?
Le label Grand Site de France est décerné aux sites qui ont entrepris et réussi leur réhabilitation. Ces sites proposent aussi à leurs visiteurs un service d'accueil à la hauteur des lieux.
Par leurs actions, ils visent à atteindre deux objectifs. Le plus évident est de réussir à préserver « l'esprit des lieux » propre à chaque site. L'autre, moins connu du grand public, est de contribuer au développement du territoire sur le plan économique et social.
Le maintien de « l'esprit des lieux »
Sauvegarder les espaces naturels et les qualités paysagères de ces ensembles remarquables est l'enjeu majeur d'un Grand Site de France.
Mais préserver ces sites exceptionnels n'est pas l'unique ambition des gestionnaires. Ils doivent concilier préservation et en même temps accueil d'un public important sur leur territoire.
Il s'agit de trouver un équilibre où cohabitent protection des milieux et tourisme, tout en respectant les lieux. La vie quotidienne de ses habitants ne peut en être bouleversée et les patrimoines doivent perdurer et se transmettre.
Le développement du territoire
Par cette considération du territoire, de ses habitants et de ses traditions, un Grand Site de France est source de transmission aux générations futures. C'est aussi un vecteur de respect et de promotion du développement durable, au cœur même de la gestion des lieux et des actions de médiation auprès du public.
De par leur renommée, les Grands Sites favorisent le développement économique, en générant des retombées locales. Ils impliquent dans leurs projets des prestataires de proximité.
Ambitions pour la Pointe du Raz en Cap Sizun
Depuis l’attribution du nouveau label, en complément du réseau de sentiers, le Grand Site s’est doté d’une navette électrique pour le transport des personnes à mobilité réduite, jusqu’au sémaphore. Un programme de réhabilitation de la Maison du Site et des parcs de stationnement est engagé pour améliorer l’accueil des 900 000 visiteurs qui fréquentent le Grand Site de France chaque année.
L’observatoire photographique est régulièrement enrichi afin d’avoir une parfaite connaissance de l’évolution des milieux. Ce travail permet d’optimiser les interventions des équipes de terrain et des naturalistes.